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mardi 2 juin 2015

En direct du village naturiste (1)

Avec ce billet j'inaugure une nouvelle thématique : le libertinage, et plus particulièrement les lieux de coquinage. Ayant beaucoup écrit sur le sujet, il serait vain de me cacher derrière mon petit doigt en niant : oui, j'y ai goûté... Derrière ces expériences se cachaient, en filigrane, un désir vieux de plusieurs années années déjà...


Adolescent, j'étais parti passer quelques jours en famille dans ce qui est devenue depuis la référence mondiale du naturisme et du libertinage : le Cap d'Agde. Ces petites vacances familiales m'avaient permis de découvrir le naturisme. Non pas que nous ayons pratiqué, mais simplement la lecture des panneaux de signalisation m'avaient fait prendre conscience de l'existence de cette pratique. A cette âge, on a vite les hormones les ébullition, et je vous laisse imaginer les images qui avaient pu traverser mon esprit. Orgies et partouzes débridées sur la plage m'ont durablement marqué...

Il y a quelques jours, à la faveur d'un long week-end, nous avons décidé d'une escapade en bord de mer. Sur la carte la proximité du Cap m'a tiré l'oeil, et la décision a vite été prise...

C'est donc sur les coups de dix heures que nous nous sommes présentés sur place. Premier constat : l'entrée est payante, et surveillée : un petit côté bunker qui ne rappelle ni la liberté évoquée par le naturisme, ni le glamour évoqué par le libertinage. Juste le côté pompe à fric en fait. Mais j'imagine que c'est le prix à payer pour éloigner les curieux. Peine perdue : les curieux que nous étions ont payé. Nous sommes entrés.

Premier constat : à l'intérieur, le village est grand. Très grand même : une véritable petite ville. Second constat : la cité a bien mal vieilli, ou alors en prenant de l'âge je suis devenu plus exigeant : ces tonnes de béton m'étouffent désormais...

Nous avons posé la voiture sur un parking et nous sommes dirigés vers un bar. Nous étions vêtus légèrement, mais vêtus tout de même. Aux tables voisines les choses étaient très différentes. Toutes les femmes sirotaient leur consommations seins nus, et la plupart ne portaient rien du tout (ou juste un chapeau : on place sa pudeur où on veut hihi !). Les hommes, quand à eux, portaient presque tous un t-shirt, mais sans rien en-dessous. Je m'attendais bien sûr à ces images, mais malgré tout une chose m'a frappé : les sexes étaient tous glabres. Hommes comme femmes, tous rasés !

Nous sommes restés trente minutes environ attablés avant de poursuivre la visite. Pendant ce temps nous avons vu déambuler des profils très différents : les pionniers du naturisme, désormais à classer dans le troisième âge, côtoyaient des couples bien plus jeunes, aux tenues annonçant clairement la couleur : le libertinage est ici assumé, et en pleine rue. Je garde surtout le souvenir très particulier d'un jeune couple au regard insistant. L'homme, un petite trentaine, était habillé à la dandy, smart, chemise blanche et pantalon très moulant mettant bien en valeur son « niveau d'équipement ». Il devait nous avoir déjà repéré lorsque je les ai moi-même aperçus, venant du centre commercial vers la terrasse où nous étions installés. Pour être sincère c'est surtout sa compagne qui a retenu mon attention : une jeune femme absolument délicieuse, aux courbes parfaites. Elle ne portait qu'un petit haut en dentelle de grosse maille blanche qui dessinait admirablement sa poitrine. Ses mamelons que l'on devinait en transparence étaient d'une couleur particulièrement foncée, et tranchaient avec la blancheur immaculée de ce petit top. Ce dernier s'arrêtait sous son nombril, laissant apparaître son entrejambes. Elle était intégralement épilée, et déjà bien bronzée. Ses lèvres intimes, très charnues, étaient une véritable invitation à la dégustation. Je crois l'avoir dévorée des yeux car ils ont ralenti le pas en passant près de nous. Lorsque j'ai enfin pu me résoudre à détacher mon regard de son abricot, elle me souriait, invitante. Lui détaillait sans vergogne ma compagne. Mais nous n'étions pas là pour ça, et j'étais bien trop mal à l'aise, installé en terrasse, en pleine rue sous un soleil déjà brûlant... Fichue timidité... Ils se sont éloignés. Pourtant je me rappelle distinctement ses traits et son sourire enjôleur... Charmante rencontre...

C'est à cet instant précis que j'ai vraiment compris qu'ici, les règles sociales habituelles n'avaient pas cours. Mais la journée nous réservait encore bien des surprises...

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