Piwik

mercredi 5 août 2015

Apprendre à faire court ?

J'ai mis en ligne voilà quelques jours « Crash », ma première nouvelle mariant (une pincée de) science-fiction et érotisme. L'idée de proposer ce texte gratuitement m'avait été soufflée par Emilie J, une de mes toutes premières lectrices, qui depuis s'est elle aussi mise à écrire !

Lorsque le livre a été rendu disponible sur Google Play, je lui en ai naturellement proposé la lecture. Elle a gentiment accepté, et en a même parlé sur son blog !

Suite à ces téléchargements, j'ai eu deux commentaires, qui concordent sur un point : le texte est trop court. Et bien, contre toute attente, ces commentaires m'ont fait très plaisir, et je suis plutôt d'accord avec la critique.

En fait cette histoire a été écrite dans un but bien précis : en vue de participer à un appel à textes pour être publié « sur papier ». Dans ces appels à textes, il y a toujours des contraintes, en terme de longueur de texte notamment, de style, ou que sais-je encore.

Après avoir bossé plusieurs heures sur cette histoire, j'avoue que je n'y croyais guère en l'envoyant peu avant la limite pour la relecture : je n'étais pas arrivé à « condenser » mon texte d'une façon qui me satisfasse. Mais... Qui ne tente rien n'a rien ? En l'occurrence, ce fut rien : le texte a été refusé. Mais j'ai au passage pris conscience de mon côté Proustesque : je ne sais pas faire court.

Lorsque j'écris, j'ai besoin de détailler, d'analyser, de décrire, longuement et précisément. C'est ainsi, je n'y peux rien. Je n'arrive pas, comme d'autres qui le font très bien, à caler dans 12 pages tout ce que je souhaite faire passer. J'ai donc choisi de ne plus candidater lors des différents appels à textes et de continuer, mais sans contraintes !

En tous cas je remercie mes lecteurs pour leurs commentaires, que j'apprécie toujours énormément, en particulier lorsque, comme ceux que j'évoque aujourd'hui, la seule critique est : trop court !

Guy, Emilie : merci à vous !

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