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dimanche 26 août 2018

Le Nikki Club, à Bordeaux : notre avis

Etablissement fermé suite à la crise du COVID.

Comme je l'écrivais il y a quelques jours, cela faisait bien longtemps que nous n'avions pas pris le temps d'une pause coquine. Alors au début de l'été, nous avons "testé" à nouveau le Nikki.


Je dis "testé à nouveau", car en fait nous y étions déjà venus. Et si je n'avais pas publié d'avis, c'est parce que, franchement, il n'y avait absolument rien à en dire. C'était il y a deux ou trois ans, un après-midi d'été. Il faisait chaud, la ville était  une étuve, et le club un grand désert. Tout juste avions-nous croisé une poignée d'hommes : le bide total. Pour le site le mieux noté de Bordeaux d'après Google, cela nous avait franchement déçu.

Alors quel contraste en pénétrant les lieux cette fois-ci ! L'établissement était tout simplement bondé. C'était soirée mixte, donc environ 3 à 4 hommes pour une femme. A vue de nez, je dirais que devaient s'entasser là-dedans une bonne cinquantaine de personnes. A tel point que nous avons bien cru ne jamais pouvoir entrer dans le jacuzzi : c'était vraiment la crise du logement.

Mais à toute chose malheur est bon : cela nous a permis de prendre le temps de revisiter les lieux. La partie basse est consacrée aux douches, à la balnéo et à la salle SM. En face de cette dernière, un escalier permet d'accéder au premier étage, où se trouve les grands classiques : la pièce gynéco, des salles diverses et variées, et les "glory hole". Je n'ai pu m'empêcher de remarquer l'absence de vraie "dark room". C'est assez surprenant, car ces pièces, qui facilitent la désinhibition, sont d'ordinaire plutôt soignées. Là, on a juste un bout de couloir plongé dans le noir. Nous ne nous y sommes pas attardés car, prise en chasse par quelques hommes seuls, Madame a plus ressenti l'endroit comme un traquenard que comme un vecteur d'excitation. Mais cette impression peut être subjective et chacun se fera son idée.

Le second étage enfin a présenté bien peu d'intérêt à nos yeux : des salles vidéos, et une chaleur moite assez désagréable (c'était déjà le cas lors de notre premier passage il y a des années).

Retour en bas donc, en zone balnéo. Étrangement, la promiscuité excessive ne semblait pas favoriser les rapprochements. Les couples restaient ensemble, et les hommes qui s'intercalaient entre ne se permettaient pas d'écarts. J'étais intrigué, car d'ordinaire ils sont plutôt entreprenants... J'en ai déduit avec intérêt que, peut-être, le désir nécessite un certain rapprochement, mais que dans l'excès ça peut être aussi néfaste que la distance. Je serais curieux d'avoir les points de vue d'autres libertins sur ce sujet.

En somme, j'ai bien peu à dire sur ce club. Bien accueillis, nous avons passé un bon moment. Niveau tarif, c'était raisonnable, sans être "bon marché". Les équipements sont corrects, sans rien d'exceptionnel. Alors me direz-vous, comment diable ce club a-t'il fait pour obtenir ces témoignages dithyrambiques sur sa fiche Google ? Certes les lieux sont plaisants, mais ils n'ont rien de vraiment exceptionnel par rapport, par exemple, au Différent, qui propose une vraie "dark room". Nous ne sommes pas bordelais, alors peut-être les patrons ont su créer et fédérer une vraie communauté autour de leur club. Ou alors, plus simple et plus rapide : ils ont su créer de multiples comptes Google ? L'analyse des 7 ou 8 premiers avis sur lesquels j'ai cliqué nous oriente plutôt vers cette explication. C'est un peu dommage je trouve : l'établissement n'a pas à rougir.

Que cela ne vous empêche donc pas d'y tenter votre chance car nous n'avons eu à aucun moment à nous plaindre de la clientèle. En un mot : un club dans la bonne moyenne, ni moins bon ni meilleur que les autres, mais dont le "rating Google" demande à être explicité.

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