Pourquoi j'ai choisi l'auto-publication

Je ne me suis pas caché, depuis mes débuts, de ce qui m'a poussé à l'écriture : pour simplifier à l'extrême, la nécessité de trouver de nouveaux vecteurs de communication pour mon couple. Celle qui m'a poussé à publier, c'est la destinataire de ces écrits. Et ce qui m'a poussé à m'auto-publier, c'est la facilité.

Pour moi, l'auto-publication ne fait pas suite, comme pour d'autres auteurs, au refus d'éditeurs (ça, c'est venu après...). J'ai l'habitude, à cause de mon métier, de manier l'ordinateur. La réalisation du tapuscrit était donc une chose facilement accessible à priori. Ce qui l'a moins été, c'est... tout le reste !

En effet, je m'en rendais peu compte avant de commencer, mais écrire ne fait pas tout. Le travail de mise en page, et surtout la réalisation de la couverture, sont des tâches difficiles d'accès (c'est d'ailleurs ce constat qui me pousse à chercher un éditeur). Trouver des relecteurs, en particulier dans ce domaine précis, n'est pas facile.

Pour l'élaboration des couvertures, j'ai d'abord pris le parti de la facilité. En effet, lorsque j'ai commencé à publier, Amazon dominait nettement le marché, la plate-forme auteurs de Google était à peu près inutilisable, celle d'Apple inaccessible aux particuliers en France, et Kobo n'existait pas encore tel qu'on le connaît aujourd'hui. Amazon et son Kindle se sont donc imposés de fait.

Et je dois reconnaître que si cette plate-forme n'avait pas existé, je me serais arrêté là. Car il faut bien le dire, l'ergonomie de KDP est un petit bijou. La création d'une couverture, en particulier, était d'une facilité déconcertante : on choisissait une photo, on la chargeait, puis elle était proposée sur différents modèles. Il suffisait de la "placer" convenablement dans le modèle, puis de valider. En quelques minutes, j'ai pu obtenir un rendu quasi professionnel. Pour mémoire, je vous glisse ci-dessous une couverture d'époque, réalisée en 3 minutes chrono avec KDP.

Ainsi pendant plusieurs mois je me suis contenté de publier uniquement sur Amazon, qui offrait de véritables outils à l'auteur en herbe que j'étais. Mais lorsque les conditions du programme KDP SELECT se sont durcies avec l'arrivée du programme Unlimited, la question s'est posée de prolonger l'exclusivité. La conclusion s'est rapidement imposée : les avantages procurés par ce programme sont très insuffisants pour justifier l'exclusivité. Après avoir vérifié que les autres plates-formes avaient évolué, et étaient désormais exploitables, j'ai donc sorti l'ensemble de mes livres du programme,

Sauf que... Du coup, je ne pouvais plus utiliser les couvertures "made in KDP"... Et il a donc fallu apprendre à créer moi-même les illustrations...